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Insomnie

Publié le 10 juillet 2022

 

Avez-vous la chance de vous endormir tel une poupée dont les yeux ferment dès qu’elle est placée en position horizontale ou jonglez-vous plusieurs minutes à chaque couché?

Vous réveillez-vous une ou plusieurs fois par nuit, ayant de la difficulté à vous rendormir par la suite?

La qualité et la quantité de sommeil requis varient considérablement d’une personne à l’autre.  Toutefois une réduction qualitative ou quantitative notable du sommeil constitue souvent un indice de perturbation du fonctionnement psychologique ou physiologique chez une personne.

Au banc des accusés peuvent figurer maintes causes physiologiques comme l’apnée du sommeil, les douleurs chroniques, la ménopause et bien d’autres.  Parmi les causes psychologiques de l’insomnie, l’on retrouve souvent, bien entendu, les troubles spécifiquement anxieux, mais aussi les troubles de l’humeur, comme la dépression ou la maladie affective bipolaire.

Toutefois, la mauvaise qualité du sommeil peut également répondre d’un conditionnement psychophysiologique défavorable, sans qu’il y ait un diagnostic psychologique sous-jacent à proprement parler. En effet, pour plusieurs personnes, l’insomnie apparait de façon anodine et se chronicise sur la base de la peur qui renait chaque soir…de ne pas bien dormir.

De façon corolaire, un rythme cérébral incompatible avec le sommeil, tel que l’on peut le mesurer sous forme d’oscillations électromagnétiques, risque de s’établir, entraînant des réveils récurrents réglés sur une horloge biologique interne erronément rodée.

La bonne nouvelle réside dans la fait qu’il est possible de reconditionner le sommeil et les ondes cérébrales sous-jacentes, en combinant quelques stratégies comportementales, une rééducation cognitive et des méthodes simples d’autohypnose.  Quand commencez-vous?

 

Marie-JosÉe Des Roches, psychologue